Premier contact en salle de journalisme [PV - Nate]

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Lieu : Salle de journalisme // Date : Jour de rentrée des classes, début septembre

Se réveiller avec la nouvelle chanson de Natasha Bedingfield dans les oreilles à l'aube, ça met de très bonne humeur. Du moins, ce fut le cas de Delilah Weatherly,nouvelle étudiante sur le campus de l'Oceanside University, en spécialisation journalisme. Elle devait se lever tôt pour,évidemment, ne pas être en retard à son premier cours de journalisme, qui promettait d'être génial. Enfin, si elle arrive à sympathiser avec quelques personnages avant. Elle sortit de ses draps de soie roses et alla à la salle de bains prendre une douche vite fait bien fait pour en ressortir dix minutes plus tard habillée d'un tee-shirt noir et d'un short en jeans. Les températures n'étaient pas toujours très chaudes mais c'était assez supportable pour pouvoir mettre un short, en tout cas pas un pantalon et un pull en laine. Elle remplit son sac LongChamp rouge avec un bloc-notes bon marché et des stylos de quatre couleurs Montblanc.

Après avoir fait toutes ces choses pourtant d'apparence inutiles mais importantes pour elle, Delilah,surnommée Dell, s'empressa de sortir de sa chambre sur le campus pour courir à sa salle de classe, en commençant d'abord par la chercher.
Au bout d'un petit moment de recherche intensive, elle finit par trouver sa salle et y rentra directement, voyant quelques élèves déjà assis et le professeur n'étant pas encore arrivé. La salle était un peu faite sur le modèle d'un auditorium mais en plus petit, même si la salle était assez grande pour les élèves qu'elle devait contenir. Ne s'attardant pas devant certains groupes en train de papoter, elle alla s'asseoir seule à une des tables du fond.

Nathaniel Bartley entra dans la salle en trombe, essoufflé.
*Super, rien de mieux que d'arriver en retard au premier cours de l'année pour faire bonne impression*

Nate remarqua que la salle était presque vide.

*Soit je suis en avance, soit...*

Il regarda sa montre, éberlué. Elle était en avance d'une bonne demie-heure.

Merde ! s'écria-t-il alors que sa voix résonnait dans toute la pièce. Les quelques groupes présents, et qui étaient en pleine discussion se turent puis se retournèrent vers lui. Nathaniel racla sa groge puis rougit.

*Ca commence bien. Voyons si il y a des têtes sympas ici*

Nate parcourut alors des yeux le mini-amphithéâtre. Une fille était assise, seule, à une des tables du fond.

*Elle a l'air cool. J'espère que c'est pas une Blair Waldorf en puissance et que l'extérieur est aussi beau que l'intérieur*

Nate se dirigea donc vers elle pour faire connaissance.

Delilah , remarquant que son professeur de journalisme n'était pas encore arrivé, jeta un bref coup d'oeil à son téléphone portable noir pour vérifier quel heure il était. Etonnée, elle put constater qu'elle était en réalité venue une demie heure, environ, à l'avance. Voyant bien qu'elle avait du temps devant elle, la jolie brune sortit son I-Pod Nano rouge et mit ses écouteurs dans ses oreilles, histoire de bien pouvoir profiter du nouvel album de son groupe préféré appelé McFly. Elle sortit aussi son petit carnet et un stylo Montblanc noir. Delilah commença alors à gribouiller sur une page de son bloc-notes, à dessiner des arc en ciel et autres petits logos. Si elle n'était pas aussi douée pour l'écriture, elle aurait surement aimé être graphiste ou dessinatrice mais disons qu'elle cachait plutôt son talent, de peur que certaines personnes trouvent ce qu'elle fait particulièrement moche. Elle leva alors les yeux pour regarder autour d'elle tout en écoutant le refrain d'une de ses chansons favorites. La brunette put constater déjà quelques groupes formés. Quatre filles discutaient entre elles. On aurait dit des garces, à parler maquillage et boyfriends. Ensuite, il y avait un groupe de geeks, qui n'arrêtait pas de discuter de jeux vidéos et logiciels informatiques, ce qui n'intéressait pas vraiment la jeune fille. Après, il y avait deux mecs et une fille qui discutaient entre eux, mais elle n'entendait pas de quoi ils parlaient. C'est étrange comme le monde, même et surtout universitaire, est rempli de clichés et stéréotypes comme l'on en voit seulement dans les séries télévisées que Delilah se donne tant de plaisir à regarder.
Soudain, un peu surprise, Delilah vit une ombre au-dessus d'elle. Un garçon, brun et plutôt séduisant, était juste à côté d'elle et s'apprêtait à lui adresser la parole et peut être entamer une conversation.

Salut ! commença Nate en arrivant à la hauteur de la jeune femme.

*Qu'est-ce qu'elle est canon !*

Le visage de Nate rougit un peu plus lorsqu'elle se tourna vers lui. Il était plutôt à l'aise avec les filles d'habitude, parce qu'il avait vécu seul avec sa mère et ses deux soeurs après la mort de son père. Mais là, il était comme...tétanisé. Nathaniel s'asseya à la table d'à côté, les mains moites. Il sortit de son jean noir un stylo plume de marque que lui avait offert son père il y a longtemps, et un calepin de la poche de sa veste, lorsque le professeur de journalisme fit son entrée dans la salle.

En réalité, le garçon qui lui faisait de l'ombre juste au-dessus d'elle cherchait juste à passer derrière elle pour aller s'asseoir à la table à côté de Delilah. Cette dernière,pas mal à l'aise du tout, contrairement à ce parfait inconnu, le laissa passer tranquillement.

- " Salut. "

Bien qu'elle ne le connaissait pas du tout, même pas de vue, Delilah avait appris les bonnes manières, telles que de rendre son bonjour à la personne. La jolie brunette, qui ne vivait pas pour autant dans un milieu social très élevé, avait été éduquée à la perfection par ses parents depuis son plus jeune âge. Soudain, son professeur de journalisme entra. Elle arrêta illico presto son I-Pod et le rangea dans son sac LongChamp. Ensuite, elle sortit toute sa trousse et ouvrit son carnet sur une nouvelle page blanche, cachant ainsi ces fabuleux dessins. La belle brune détourna son regard discrètement et constata la beauté de l'inconnu qui se trouvait juste à côté d'elle. Apparemment, il ne connaissait lui aussi personne étant donné qu'il était seul. Delilah l'observa longuement : de la tête aux pieds en passant par ses yeux magnifiques et ses biceps d'acier. Il devait surement faire de la musculation mais la brunette n'accordait pas tellement d'importance à la beauté extérieure mais plutôt à la beauté intérieure, car c'est ce qui vous différencie des autres êtres humains et qui fait que vous êtes vous-même et c'est ça qui est bien : être différent.

- " Au fait, moi c'est Delilah et toi ? "

- Nathaniel, mais tout le monde m'appelle Nate. répondis-t-il.

Alors que le professeur sortait ses affaires, Nate sentit une vibration dans sa poche. Son téléphone.

* Pitiééééé *

Bien sûr le professeur était légèrement en avance - de 20 minutes en fait - mais sa mère ou ses soeurs n'avaient aucune raison d'appeler ALORS QU'IL ETAIT EN COURS.
Nate décida d'ignorer son mobile. Ce premier cours était trop important, et il y avait cette fille à côté de lui.

"M. Lively" écrivit le prof. Il se présenta brièvement puis demanda à l'ensemble de la classe si ils connaissaient le vocabulaire de base de la presse et du journalisme en général.
Alors que Nate se faisait tout petit pour éviter d'être interrogé, son portable vibra à nouveau bruyemment.

Delilah eut bien évidemment engager la conversation avec le jeune homme, elle ne sut pas exactement pourquoi elle voulut sympathiser avec lui. Peut être à cause de ses cheveux noirs luisants à la lumière des néons ou peut être à ses biceps bien travaillés. Ou tout simplement à l'ensemble qu'il réprésentait à lui seul.

- " Echantée. "

Soudain, le professeur Mr. Lively demanda à la classe s'ils connaissaient certains mots de vocabulaire concernant la presse écrite. Bien qu'étant très extravertie et joviale, Delilah avait tendance à ne pas beaucoup participer en cours, bien qu'elle ait suffisament de culture pour répondre aux questions de son professeur. Soudain,elle entendit quelque chose vibrer pas loin d'elle. Elle constata que le téléphone portable de son voisin sexy était en train de vibrer.

- " Un conseil, éteinds-le avant qu'il ne te vois ! "

Soudain, ayant parlé un peu trop fort,le professeur de journalisme demanda à la jolie universitaire de répondre à sa question qu'il venait de poser.

- " Euh, quelques uns... Article, rubrique, éditorial, une... "

Le professeur lui fit alors signe de se taire, ces quelques mots lui suffiraient amplement, apparemment.